On l’appelle aussi « les herbes salées de l’autre côté du fleuve »
Une recette que l’on doit à nouveau à la lactofermentation !
À la base, il s’agit d’une tradition québécoise ; on coupe puis on hache les aromatiques qu’on a sous la main. On ne va pas hésiter à utiliser les verts de poireaux, les fanes de légumes ou encore le tronc du brocoli que l’on jette habituellement. C’est vraiment une recette anti-gaspi !
Le sel que l’on va mettre en grande quantité dans la préparation va conserver les herbes, et favoriser la fermentation qui aura pour rôle de tout prédigerer.
Le but, c’est de créer un condiment que l’on va pouvoir garder au frais, pendant plusieurs mois. Voici comment les herbes salées du bord du fleuve peuvent s’utiliser :
- comme un bouillon concentré dans une soupe ou un ragout,
- pour condimenter son poisson ou sa viande,
- ou encore en accompagnement de riz ou de pommes de terre.
Bref, à mon avis, ça peut vite devenir votre incontournable du quotidien !
Voici la recette :
1. Prendre des herbes aromatiques fraîches, bio ou du jardin de préférence (thym, laurier, basilic, romarin), des alliacées (ail, oignon, échalotes), et/ou des déchets verts comestibles (verts de poireaux, fanes de radis…). Couper puis hacher finement.
2. Placer dans un bol et y ajouter du sel non raffiné. Proportions : 80% de végétaux pour 20% de sel.
3. Mélanger le tout, puis laisser dégorger une demi-heure.
4. Placer les herbes avec l’eau qui a dégorgé dans un bocal hermétique type le Parfait, bien tasser, fermer.
5. Laisser fermenter minimum trois semaines à température ambiante, puis conserver au frigo pendant des mois !