Entre les vacances, le manque d’eau puis les pluies diluviennes, on s’arrache les cheveux au potager !
Concernant les tomates, certaines ne muriront pas ! Malheureusement manger des tomates immatures, c’est toxique, car elles contiennent de la solanine (un alcaloïde comme la nicotine ou encore la morphine).
Mais j’ai la solution : tu peux les fermenter, c’est absolument divin ! Niveau gout, c’est à mi-chemin entre les cornichons et le poivron, un peu comme les guindillas, ces petits piments au vinaigre du pays basque !
1. Tu les places dans un bocal avec une saumure composée de 70g de sel naturel pour 1 litre d’eau filtrée.
2. Tu patientes 2 à 3 mois. Et ensuite, tu ouvres !
À l’origine, on doit cette recette traditionnelle aux russes, qui y rajoutaient de l’aneth ou encore du raifort. Mais tu peux bien évidemment fermenter à ta sauce, avec ou sans aromates ! Moi, j’y ai mis de l’ail et du thym.
Les tomates vertes lactofermentées se dégustent par exemple en hors d’œuvre ou à l’apéro. C’est ensoleillé et gorgé de vitamines, bref, de quoi garder l’esprit de l’été un peu plus longtemps !