Oui, lactofermenter ses fruits est tout à fait possible, et même recommandé ! La technique se pratique beaucoup en Corée ou au Japon par exemple.
Cependant, attention les papilles ! Un fruit lactofermenté va – du moins au début – baigner dans du sel, donc le rendu sera inattendu, sucré-salé ! Mais ensuite quelle récompense gustative ! Tu vas pouvoir réaliser par exemple de délicieux chutney à associer à du fromage, des yaourts, du foie gras (ou faux gras), ou bien en condiment dans du riz, etc.
Prenons par exemple la mirabelle. Ce fruit est très apprécié, mais furtif ! À peine arrivé qu’il repart aussi sec. Alors, pour en profiter le plus longtemps possible, je te propose de les conserver en lactofermentation.
Tu places les mirabelles dans un bocal à joint, puis ajoutes la saumure composée de 30g de sel par litre d’eau. J’ai aussi rajouté un starter. Il s’agit d’un peu de la saumure d’une précédente lactofermentation (de légumes cette fois) pour pousser les bactéries lactiques à se développer (et ainsi éviter une fermentation alcoolique). C’est aussi l’une des raisons pour laquelle dans cette recette, je te conseille de prendre des mirabelles fraîches, pas trop mûres ! N’hésite pas aussi à rajouter des épices de ton choix. Places une semaine à température ambiante puis 3 semaines au frais. Et c’est parti !
Si tu veux avoir accès à mes recettes de chutney de prunes, mirabelle ou abricots lactofermentés, c’est dans la formation « j’apprends à lactofermenter les légumes (et les fruits) ».